
When venturing into your creative endeavor, isn’t asking from a generative model to handle a part of the creation upon request the same as letting go of part of this agency you had originally?
If so, then where is this agency going?
“an agent is a being with the capacity to act, and ‘agency’ denotes the exercise or manifestation of this capacity”
— Schlosser, M. (2019, October 28). Agency. Stanford Encyclopedia of Philosophy. https://plato.stanford.edu/entries/agency/
The decisions involved in performing the request of, say, choosing the features and their arrangements for generating a human face, have to be made, even if randomly. When one flips a coin to help them decide what to do, that is essentially the same act of dispatching some agency, or offloading it.
Even generative tools, which are easy to describe as such when they are not agentic, have then the power at least to “wave-function-collapse” some of your agency, or reduce it to a settled state. Turning potential into resolution, or simply blooming idea-buds, are other ways to say it.
How should we go about describing this relaying of agency from oneself and onto a tool? And if it is possible to observe this when it comes to tools, which none claims are more conscious than a drill or a camera, then what will come about when agentic AI is here?
Actually, let’s step back into the subject of the instigator of the project as having agency, which can be distributed by them. Let’s agree that whether they choose to work individually, or to invite or hire specialized humans to join the project to perform their assigned part of the work required for the completion of the project, or even bring machinery, tools, and technology in the process, all of those cases involve the distribution or redistribution of the initial agency upon the project.
Where did this agency come from? Is it brought into existence by the initiative of the instigator? Does it form when the ideas for the project are laid out in front of them? Is it measured by the scope of the project and how much “freedom and liberties” it encompasses and grants the actors upon it’s realization?
What about projects that change scope? a pilot episode turning into multiple seasons of a serial tv show? what happened to the “amount of agency”? And what about projects which never see the light of day? Or get abandoned and forgotten?
Or what about “projects” such as the carving-out of a river? The result can be described as some “work”, because of the effort we recognise in its realization. But who was the instigator of this project?
Things which we may perceive as being automatic, or rather of which the behaviour is “expectable”, predictable, or deterministic, are not granted the ability to, in our minds, hold agency. For us they are the result of a domino effect in the succession of minute switches – or “if-else”-statement moments. Yet, we reserve solely for ourselves, humans, the perceived property of free will and initiative, all other living organisms are seen as being complexified thermostats that act automatically based off the current input into their sensory system. Some taboo faculty is missing from the equation.
Where to trace the line between what has and what cannot have agency?
Est-il possible de faire face à une agentivité sans agent ?
Le fait de demander à un modèle génératif de prendre en charge une partie de la création d’une œuvre au commencement d’un projet créatif ne serait-il pas equivalent au renoncement à une part d’agentivité que l’on possédait initialement ?
Mais alors, si c’est le cas, alors où aurait disparu cette agentivité ?
« Un agent est un être capable d’agir, et l’agentivité désigne l’exercice ou la manifestation de cette capacité. »
— Schlosser, M. (2019, October 28). Agency. Stanford Encyclopedia of Philosophy.
Les décisions impliquées dans l’exécution de la demande, par exemple le choix des caractéristiques et de leur agencement pour générer un visage humain, doivent bien être prises, même si elles le sont de manière aléatoire. Lorsqu’on lance une pièce pour aider à décider quoi faire, il s’agit essentiellement de la même chose : déléguer une part d’agentivité, ou la décharger de ses épaules.
Même les outils génératifs, faciles à décrire comme tels tant qu’ils ne sont pas agentiques, ont alors au moins le pouvoir de “wave-function-collapse” notre agentivité, ou de la stabiliser dans un état déterminé. Transformer un potentiel en une résolution, ou simplement faire éclore des germes d’idées, sont d’autres façons de le formuler.
Comment devrions-nous aborder ce transfert d’agentivité de soi vers un outil ? Et si cela peut être observé avec des outils dont personne n’octroie davantage de conscience qu’à une perceuse ou à un appareil photo, qu’en dirons-nous lorsque l’IA agentique sera là ?
Prenons un instant du recul sur la question de l’instigateur d’un projet comme possédant une agentivité, qu’il peut ensuite redistribuer. Admettons que, qu’il choisisse de travailler seul, d’inviter ou d’engager des spécialistes humains pour accomplir une partie du travail requis, ou encore d’intégrer des machines, des outils et des technologies dans le processus, tous ces cas impliquent une distribution ou redistribution de l’agentivité initiale portée par le projet.
D’où vient cette agentivité ? Est-elle créée par l’initiative de l’instigateur ? Se forme-t-elle au moment où les idées du projet sont énoncées devant lui ? Se mesure-t-elle à l’échelle du projet et à la quantité de “liberté et de marges de manœuvre” qu’il englobe et accorde aux acteurs qui le réalisent ?Qu’en est-il des projets qui changent d’ampleur ? Un épisode pilote qui devient plusieurs saisons d’une série télévisée ? Qu’est-il advenu de la “quantité d’agentivité” ? Et que dire des projets qui ne voient jamais le jour ? Ou qui sont abandonnés et oubliés ?Qu’en est-il des projets qui changent d’ampleur ? Un épisode pilote qui devient plusieurs saisons d’une série télévisée ? Qu’est-il advenu de la “quantité d’agentivité” ? Et que dire des projets qui ne voient jamais le jour ? Ou qui sont abandonnés et oubliés ?
Qu’en est-il des projets qui changent d’ampleur ? Un épisode pilote qui devient plusieurs saisons d’une série télévisée ? Qu’est-il advenu de la “quantité d’agentivité” ? Et que dire des projets qui ne voient jamais le jour ? Ou qui sont abandonnés et oubliés ?
Ou encore des “projets” comme la formation d’une rivière ? Le résultat peut être décrit comme une “œuvre”, en raison de l’effort que nous reconnaissons dans sa réalisation. Mais qui était l’instigateur de ce projet ?
Les choses que nous percevons comme étant automatiques, ou dont le comportement est “prévisible”, déterministe, ne se voient pas attribuer, a nos yeux, la capacité de posséder une agentivité. Elles nous apparaissent comme le simple produit d’un effet domino dans une succession de basculements infinitésimaux – ou de moments régis par des “instructions conditionnelles”. Pourtant, nous nous réservons exclusivement, à nous, humains, la propriété perçue du libre arbitre et de l’initiative. Tous les autres êtres vivants sont considérés comme des thermostats complexes qui réagissent automatiquement en fonction des données entrantes de leur système sensoriel. Il manque quelque faculté taboue à l’équation.
Où tracera-t-on la ligne entre ce qui a et ce qui ne peut avoir d’agentivité ?